Lyafas [accepté]

-Je n'ai aucunement prétendu que je gardais mon sang froid sur un
champ de bataille, je parlais de manière général. Moi même, j'ai frôler
la mort plus d'une fois.

Je fais quelques pas dans la pièce.

-Je serais prêt à mourir pour l'OCE, pourquoi ? Parce que vous
défendez une valeur juste à mes yeux. Je ne dis pas ça, pour vous
flattez, je le pense sincèrement.

Je regarde Farlan dans les yeux.

-Peut-être me prenez-vous pour un menteur mais il n'en ai point ... L'Ordre n'a pas de défaut, parce qu'il est droit et juste. Votre devise me l'affirme, combattre avec sagesse tout en restant ordonné.

Je regarde Teneombre

-Malheureusement, si votre guerrier en question se bat sans réfléchir, il va directement au Trépas. C'est inéluctable ...

" Plus vos réponses se succèdent et plus vous perdez le peu de crédits que je pouvais vous accordez ...

Je vous prenais pour un majordome tout juste bon a nous servir mais finalement vous n'êtes qu'un sot ... Ou alors vous êtes encore plus flagorneur que je ne le pensais ...

De toute façon vous n'êtes pas du bois dont on fait les chevaliers d'éthérius ...

Dehors !"

-Je ne m'en irais pas tant que vous ne m'aurez pas donner une raison valable pour sortir. Vous croyez que mes paroles sont dites en l'air ? Je suis à même de me battre.

Je le regarde.

-Vous me dites de m'en aller parce que je suis sage et réfléchis ? Parce que je n'ai pas l'étoffe d'être un chevalier d'Ethérius ? ... Prenez moi dans vos rangs, et je vous prouverez le contraire.

"Réfléchis ? Vous n'avez rien de réfléchis. Pas plus que de sage, un sage sait que rien ni personne n'est parfait. Un sage sait que la peur est la plus fidèle compagne du guerrier. Un sage sait que celui qui ne pleure pas ses compagnons est mort alors même qu'il se déplace encore...

Je ne suis pas sage et pourtant je sais tout cela... Alors qu'êtes vous, vous qui ne savez pas, ou qui n'osez pas l'admettre sûrement pas un chevaliers d'éthérius ...
Je vous ordonne de partir car vous salissez ces lieux par votre seul présence.

Que voulez vous me prouvez ? Que tout les propos que vous avez tenus jusque là n'était que des mensonges et des idioties prononcés pour nous faire plaisir ? "

-Si je n'étais pas réfléchis comme vous le dites, je ne serais pas ici, sans doute par peur de la mort. Si je n'étais pas sage, le destin ne m'aurait pas amener ici.

Je souris à Némésis quelques instants et reprend.

-A quoi bon vous flattez ? Qu'est ce que cela m'apporterais ? La mort, les guerres ? Une gloire hypocrite ? Je me vois mal mentir pour tout cela.

Je ferme le yeux, puis le réouvre et regarde fermement Farlan.

-Je m'entrainerais nuit et jours, sous la grêle et la neige. J'épinglerais tous vos ennemis, tuerais tous les royalistes, exilés que je croiseraient ... Je ne fuirais pas comme un lâche devant la mort, si je devais mourir pour les OCE, alors j'accepterais dignement cette mort. On peut mentir sur tout, mais pas sur la mort. Je vous prouverais que je suis apte à rejoindre vos rangs, même à vous tenir tête.

"Balivernes ... le destin guide les sages ? Affligeant de stupidité ...

Pourquoi nous flattez ? Mais pour que nous vous fassions un jolis place dans notre krak ... Pour que vous profitiez agréablement de notre protection et de tous les autres avantages que notre guilde pourrait vous apportez ...

Bon, j'en sais assez, vous n'êtes pas un chevalier cela ne fait aucun doute pour moi et plus rien de ce que vous pourriez dire ne me fera changer d'avis ..."

Farlan se retourne et va s'asseoir dans un coin sombre de la salle, il en a fini avec le jeune elfe.

-Avant de vous laissez tranquille, je tiens à vous dire une chose ... La seule chose qui m'a faite fait venir, ce sont vos valeurs. Je refuse tout luxe sans me battre.

Je détourne le regard du Capitaine de l'OCE, une personne pleine de franchise, ceux que je respecte, et ceux que je préfère.

La nuit avait été longue et pénible, assis toujours sur le recoin de la fenêtre, seul dans cette pièce, mes inquiétude de pouvoir rentrer dans l'Ordre m'avaient rongé. Farlan, à lui seul, avait réussi à semer le doute dans mon esprit, je reste perplexe quant à ses paroles. Me suis-je bien défendu ? Maintenant que je réfléchis, il me semble avoir été arrogant, sans doute un peu trop.

Le matin vient à peine de se lever que Némésis, Baronne de l'Ordre bien que je ne le savais pas encore, fait son entré. Je fais un sombresaut qui me libére de mes pensés tourmentées. Je me lève puis, je m'incline devant elle. Je lâche un soupir profond, mais très discret, pour évacuer le stress qui n'a plus lieu d'être.

-Je vous remercie, je serais à la hauteur de vos attentes, même au-delà ...

Elle part et claque la porte en sortant, la pièce est vide de toute vie à présent, mais, il me reste une interrogation.

-Où sont mes quartiers ?

Voila que je parle tout seul à present, et je ne pense pas que ce soit l'echo qui resonne qui va repondre, ni même les murs ... Bah, tant qu'à faire, autant faire un tour.